La semaine précédant la Pâques s’appelle Semaine Sainte. Elle nous relate une étape importante de la vie de notre Seigneur : ses souffrances, sa crucifixion, sa mort et sa résurrection. Chaque jour de cette semaine porte le nom de saint et a sa signification allégorique particulière.
Le Lundi Saint – Ce jour-là, Jésus-Christ maudit le figuier feuillu mais dépourvu de fruits, qui à l’instant-même se dessécha. À l’instar de cet arbre, les Pharisiens, sous l’apparence de la piété, ne possédaient pas les fruits spirituels de cette vertu et de la miséricorde. Ainsi, ceux qui n’ont pas la foi seront punis par Dieu au jugement dernier.
Le Mardi Saint – S’asseyant sur le Mont des Oliviers, Jésus-Christ prédit à ses disciples ses souffrances, la destruction du Temple, la fin du Monde et son deuxième avènement miraculeux. Tout ceci est résumé dans la parabole des dix vierges, par laquelle Jésus nous montre que c’est par nos œuvres vertueuses que nous devons nous préparer à Son deuxième avènement ; sinon nous resterons hors du royaume des Cieux, à l’instar des cinq vierges folles.
Le Mercredi Saint est commémoré comme jour de la trahison de Jésus-Christ par son disciple Judas Iscariot, pour trente deniers reçus des sacrificateurs.
Le Jeudi Saint, Jésus-Christ se rend au cénacle, y mange avec ses disciples l’agneau de Pâques et leur lave les pieds, exemple que l’on suit lors de l’office du Lavement des Pieds et quand on distribue l’huile bénite aux fidèles. Celle-ci est principalement utilisée en cas de maladie, ou elle est alors mélangée à l’huile du foyer. Le Christ partage à ses disciples le pain et le vin, les initiant au concept de son corps et de son sang tout en établissant le symbole de la Sainte Communion. Ce jour-là en soirée, dans les églises, se déroule l’office des Ténèbres, qui se rapporte au symbole du Vendredi Saint, l’arrestation de Jésus, ses souffrances, sa crucifixion et sa mort. Cet office tire son nom du fait que pendant la crucifixion se produisit l’éclipse du soleil, de midi à quinze heures, quand le Christ rendit l’âme
(Mathieu 27, 45-50).
Le Vendredi Saint, comme nous l’avons dit plus haut, le Christ est arrêté, raillé, battu. Il meurt crucifié, pour le salut de l’humanité et la rémission de nos pêchés.
Le Samedi Saint est commémoré comme jour de l’ensevelissement de notre Seigneur dans le sépulcre. Ce jour-là, Jésus-Christ détruisit l’enfer, lieu de tourments de nos âmes, et ouvrit devant les hommes les portes du paradis. Le soir a lieu la cérémonie de l’Illumination pascale, qui met un terme aux souffrances de notre Seigneur et annonce la nouvelle de sa résurrection parmi les morts.